• Je devais avoir 1 an, le jour où mes parents ont divorcé, c’est mon père qui a demandé le divorce. Il m’a dit que c’était parce que ma mère était devenue insupportable, impossible à vivre et aussi que ça lui avez fait comprendre qu’il ne l’aimait pas autant qu’il pensait. Ce qui lui a permit de plutôt bien vivre se divorce. Ce qui n’était pas le cas de ma mère, elle au contraire l’a très mal prit, vraiment très mal prit. Elle a petit à petit sombré dans l’alcool, la dépression et a commencé à devenir violente et restait cloitré à la maison. Elle n’avait plus de travail, enfin elle n’en a jamais eu besoin, car grâce à l’argent que gagnait  mon père, on vivait plutôt aisément. C’est d’ailleurs pour ça que je vivais chez ma mère, mon père avait beaucoup de travail, et n’avait donc pas le temps de s’occuper de moi, je le voyais assez rarement.

    2 ans après leur divorce, l’état de ma mère ne s’améliorait pas, mais il n’avait pas l’air de s’empirer non plus. Je voyais environ 1 fois par mois mon père. Ou moins, ça dépendait de ma mère, car elle voulait être sûre que quand je le voyais, je n’aurais aucune trace.
    Aucun hématomes, aucun pansement, aucune croûte, aucune brûlure ou du moins pouvant trouver une excuse qui ne laissait pas penser que ma mère pouvait me battre. Oui, car ma mère avait commencé à me battre. Elle disait que c’était de ma faute si mon père l’avait quitté, et que je n’aurais jamais du naître. Et que si je n'étais pas née, tout aurait été mieux.
    Et ceci a continué pendant plusieurs années, je n’osais en parler à personne, car j’avais peur. Peur de ma mère, que quand je rentrerais de l’école, qu’elle soit encore plus méchante avec moi.
    Ma mère faisait en sorte que les gens ne voient pas mes blessures, sauf de temps en temps, ou l’on pouvait voir un bleu sur mon bras, une cicatrice sur l’autre mais quoi de plus normal pour une gamine ? Elle est maladroite comme tous les enfants. Mon père non plus ne savait rien à propos de ma mère, il ne remarquait rien,  je faisais semblant que toute aller bien.
    Jusqu’au jour où je décidai de tout dire à mon père, j’avais 9ans,  je lui avais déballé toute la vérité, comme ça.
    Chez lui, pendant que l’on était entrain de manger. Je lui ai tout dit, j’étais en pleure. Et après je lui ai montré mes, cicatrices, mes bleus, brûlures et autres blessures encore récente. J’avais tellement honte. Mon père se mit à pleurer. Il me dit qu’il était désolé. Désolé, de n’avoir pas vu mes mensonges, de ne pas avoir vu que quelque chose n’allait pas, de ne pas être la plus souvent. Tout simplement, désolé de ne jamais avoir pris la peine, de m’aimer, de me regarder, d’être fière de moi. Il s’en voulait tellement. Je pouvais voir dans ses yeux qu’il était honnête. Nos larmes inondaient nos joues, il ne cessait de me répéter qu’il était désolé.
    Je ne pouvais pas lui en vouloir.
    Le lendemain, il me laissa chez lui, et alla directement chez ma mère.
    Selon ce qu’il ma dit, elle a refusé d’avouer. Tout ça a au final fini, au tribunal. Ma mère a été accusée pour violence parental et elle devrait passer 3 ans en prison. Malgré tout ça, elle n’a jamais avoué.
    Aujourd’hui, ça fait maintenant 8 ans que tout ça est passé.
    J’ai des cicatrices, et des brûlures sur mon corps que j’essaye au maximum de cacher, car je ne veux pas que les gens les voient. Qu’ils me dévisagent, ou qu’ils me demandent comment ça m’est arrivé. Je refuse de leur dirent, de toute façon, ils s’en fichent de la réponse, c’est juste pour faire semblant de s’intéresser à nous. Mais plus aujourd’hui, j’ai trouvé un moyen de les cacher.
    En 8 ans, j’ai plus au moins réussi à me remettre mentalement de tout ça, j’ai grandi. Mais quelque part, au fond de moi, il y a cette petite fille, enchaîné au passé, qui voudrait se débarrasser de ces chaînes, terrifiée par sa mère. J’aimerais la faire partir, mais je sais que mes efforts resteront vains, et qu’elle sera toujours là.
    Je vis avec mon père depuis 8 ans. Il est devenu beaucoup plus affectueux envers moi.
    Il y a une semaine de cela, nous avons déménagé, loin d’où j’habitais avant.
    Mon père à dit que déménager m’aiderait à me sentir mieux, au fond, je sais qu’il a quand même raison, mais je ne veux pas l’admettre.
    Je ne voulais pas tant que ça quitter l’endroit ou je vivais avant, j’avais des amis, et des « repères ». Mais en même temps, j’en avais besoin. Il fallait que je me détache de mon passé, que je laisse ce qui est derrière moi, derrière moi.
    Et ce déménagement m’aidera, surement.
    Il est l’heure pour moi, de commencer une nouvelle vie, de regarder ce qu’il y a devant moi au lieu de regarder ce qu’il y a derrière moi.
    Mes cicatrices seront toujours là, pour me rappeler mon passer, et cette nouvelle vie, sera là. Pour me faire comprendre, que maintenant c’est du passé. Et qu’il est temps, de changer.
    Aujourd’hui est un jour nouveau, il est temps que je reprenne la plume qui a écrit mon histoire.


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  • Chapitre 1

    Demain, j’entre dans mon nouveau lycée, j’ai une légère boule au ventre. J’espère réussir à m’intégrer assez facilement, arriver en cours d’année c’est pas le top. Tout le monde à déjà des groupes d’amis, des habitudes et j’en passe. J’espère aussi que personne ne va me faire chier parce que je suis « la nouvelle ».  Selon ce que j’ai vu, mon prof’ principale et un prof d’histoire. Mr.Perru. Mon lycée lui, n’a rien d’exceptionnel, il n’est pas très moderne mais pas spécialement ancien non plus. D’après ce que j’ai entendu, il est plutôt bien entretenu, les profs’ sont « sympa » et la nourriture de la cantine n’est pas trop mauvaise. Étant quelqu’un d’assez stressée, je préparai déjà la tenue que j’allai mettre demain. J’optai pour un slim gris, doux au touché, avec un pull légèrement décolleté blanc cassé, qui m’arrive en dessous des fesses et les manches qui m’arrive à la moitié de mes mains. Pas dessus, je mettrai une écharpe noire au motif aztèque gris/blanc. Pour ce qui est des chaussures, je mettrai des bottes à talon, m’arrivant aux genoux, blanc cassé, elles aussi. J’accompagnerai le tout de boucle d’oreille en forme d’ailes noires. Et d’un bonnet noir.
    Pour la coiffure, je laisserai mes cheveux détaché, ceux-ci étant noir  légèrement ondulés.
    Et pour le maquillage, je ferai un simple trait d’eyeliner et recouvrerai mes cils avec du mascara.
    Il est seulement 15h, ne sachant quoi faire, j’en profitai pour déjà faire mon sac de cours. C’est un Longchamp noir. Je le remplissais de ce que j’avais besoin pour demain. Et y rajouta mon carnet de dessins, peu importe ou je vais, je le prends toujours avec moi.
     Je n’ai pas intérêt à me perdre en cherchant une salle.
    Après avoir finir mon sac, n’ayant plus rien d’important à faire, j’en profitai pour faire un jogging d’environ 1h. Sur mon chemin, j’ai croisé pas mal de monde, il y en a surement qui sont dans mon lycée. Je rentrai chez moi et pris un douche. J’allai ensuite sur mon ordi jusqu’à l’heure du dîner.
    A 20h, mon père n’étant toujours pas rentré, je mangeai seule. Il devait soit être encore au boulot ou dans les bouchons. Il pourrait au moins me prévenir. Je ne crois pas qu’il sache se que veut dire « téléphone portable », mais bon. C’est pas grave.
    Je regardai ensuite la télé jusqu’à 21h30 et alla coucher. Je préfère aller coucher de bonne heure aujourd’hui, demain c’est mon 1er jour et si j’arrive fatigué ça ne va pas le faire. Il faut toujours faire bonne impression quand on est nouveau, nan ?
    Je mis mon réveille à 6h30, ça me permettra d’avoir temps de faire tout se que j’ai à faire sans être trop stressée.


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  •  

    Chapitre 2



    Le lendemain, je me réveillai au moment ou mon réveille sonna, j’avais passé plutôt une bonne nuit. Je n’avais fait aucun cauchemar, chance à moi. Mais aucun rêve non plus, j’avoue adorer rêver, aussi étrange que le rêve peut-être, ça me fait toujours plaisir. Je me levai, et me préparai avec les vêtements que j’avais choisis hier, je passai ensuite dans la salle de bain pour me brosser les cheveux et me maquiller.
    Je descendis ensuite en bas pour déjeuner, je vis mon père, déjà entrain de déjeuner.


    - A quelle heure t’es rentrée hier ?

    - Mmmh, vers 22h30 pourquoi ?

    - Pour savoir … Tu sais, tu devrais travailler moins, tu risques de te ruiner la santé à force de travailler autant.

    - Ne t’inquiète pas pour moi. Et toi sinon ça va ? Pas trop stressée ?

    - Ca peut aller.

    - Ne t’en fait pas tout va bien se passer.

    - J’espère.

    Sur ces mots, je mangeai les deux tartines que je mettais préparé et bu mon jus d’orange. Je retournai dans la salle de bain pour me brosser les dents et m’assurais que tout était bien.
    Je pris ensuite mon sac et enfilai ma veste.

    - Amalia !

    C’était mon père.

    - Quoi ?

    - Je voulais juste te dire que se soir ne m’attend pas, je rentrerais tard. Et aussi bonne chance !

    Je soupirai

    -Ok, et merci.

    Sur ce, je sorti de chez moi, mis mes écouteurs et écoute du Imagine Dragon jusqu’à être arrivais au lycée.
    N’habitant pas loin, je préfère y allez à pied, il est à environ 10-15 min, de chez moi à pied.
    J’enlevai mes écouteurs, inspirai un bout coup, et entra du lycée. En en cessant de me répéter que tout allez bien se passer et surtout qu’il est inutile de stresser autant.


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  • Chapitre 3



    7h50.
    Dans 10 minutes, mon 1er cours dans se nouveau lycée aller commencer. Heureusement que la façon dont je me suis habillée ne laisse pas voir mes tatouages, je n’ai pas envie que dès le 1er jour, les gens commencent à sortir des trucs du genre « ses parents la laisse faire qu’elle veut », « 17 ans, c’est trop jeune pour des tatouages ! » et d’autres conneries comme ça. C’est vrai, 17 ans on peut trouver ça jeune pour des tatouages, mais au moins, ça me permet de cacher mes cicatrices. C’est d’ailleurs la seule raison pour laquelle mon père a accepté que je m’en fasse, sinon il n’aurait jamais voulu. Au moment où j’étais arrivée chez le tatoueur, il m’a dit que je n’étais pas la seule personne qui cachait ses blessures grâce aux tatouages. Il ne ma pas demandé comment je m’étais fait ça, tant mieux.

    - Driiing !

    Merde ! C’est la sonnerie, j’étais perdu dans mes pensés. Au lieu de penser à tout ça j’aurais du chercher la salle ou j’avais cours, si j’arrive en retard le 1er jour ça ne va pas le faire. Et les papiers ! Normalement je devais passer chez la directrice avant que les cours commencent pour remplir des papiers. Ça ne me ressemble pas d’oublier des choses comme ça. Et ça me perturbe. Je ne sais pas ce que je dois faire maintenant directement aller en cour, ou déjà chez la directrice ? Il faut vraiment que j’arrête de stresser autant pour des choses comme ça ! Bon, je vais aller en cour et j’irais chez la directrice plus tard.
    Par chance, je trouvai la salle assez facilement. Je toquai à la porte et j’entendis un « entrez ! » provenant de l’intérieur. J’entrai alors dans la salle.

    - Hum, bonjour, excusez-moi d’être en retard.

    Je n’avais que 5 minutes de retard, ce n’était pas énorme.

    - Je ne vous ai jamais vu ici auparavant. Vous devait être la nouvelle élève.

    - Euh, oui c’est moi.

    - Amalia Cassie Hanson c’est ça ?

    - Oui, c’est bien ça.

    - Bon, vu que vous êtes nouvelle je vous excuse votre retard, mais que maintenant cela ne se reproduise plus. Veuillez aller vous assoir.

    Ne sachant quoi répondre, je décidai de chercher une place libre. Tous les regards étaient braqués sur moi, je déteste ça.
    Vers le font de la salle je trouvai une table libre, j’allai alors m’asseoir là-bas. J’entendis des chuchotements autours de moi, ça devait surement parler de moi.
    Le cours et le reste de la journée se passa sans encombre, vers 10h on avait 15min de pause, j’en profitai alors pour aller voir la directrice et remplir les papiers. A la cantine je mangeai avec pour seul ami mon téléphone. Et l’après-midi rien d’exceptionnel non plus.
    Je finis ma journée de cour à 5h et rentra chez moi.


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  • Chapitre 4

    Rentrée chez moi, j’allai directement dans ma chambre et me jetai sur mon lit deux places.
    Bon pour une 1er journée, disons que c’est plutôt pas mal.
    J’ai déjà pu repérer les intellos, les « rebelles », les pétasses populaires, les sympas aimés de tous, les no-life, etc … J’ai pour habitude de placer les gens dans des catégories.
    Je n’ai pas de devoir pour demain, tant mieux.
    J’en profita alors pour aller sur mon ordi, je mis celui-ci sur mon lit et l’alluma.
    En allant sur facebook, je vis que la plupart de mes notifications et mes messages était de trucs du genres « tu me manques, faut trop qu’on se revoit ! » ou encore « chui tro triste ke tu soi parti jte kiffé tro tetai tro ma pote » et plein d’autres trucs comme ça, j’efface tout ceux qui était inutile et répondais seulement à mes vrais amis. Je ne risque surement pas de les revois avant longtemps. 7h de routes, c’est long et chiant. J’avais aussi de nouvelles demande d’amis, c’était des gens de mon lycée. Je fis après un tour sur twitter. Et passa au moins 1h voir 2 sur youtube à regarder toutes sorte de vidéos. Après je fis mon sac pour demain et choisis de m’habiller comme aujourd’hui. 20h17, j’allai manger, seule. De toute façon, ça ne change pas vraiment d’avant mon père et aussi peu présent, peu importe le boulot qu’il fait. Je finis de manger et j’allai me démaquiller, prendre une douche et me mettre en pyjama.
    Je me faufila ensuite dans mon lit et continua de lire Central Park de Musso jusqu’à environ 22h30. Je ne vais jamais coucher tard les jours ou je sais que le lendemain je dois me lever tôt cas je hais avoir des cernes, vraiment.
    6h30, je me réveillai. C’est étrange, depuis que je suis arrivée dans cette nouvelle ville, je ne fais plus aucun cauchemar, ça fait du bien. Auparavant, j’en fessais 3, 4 fois par semaine. J’avais tant besoin que ça de changer d ville ? Bref, je me préparais, déjeunais et partis pour le lycée.
    Je me demande combien de temps ça va prendre pour que je « m’intègre ».
    Le plus vite sera le mieux.


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